15 octobre 2008

Gestion des utilisateurs

Général

Chaque utilisateur possède :

Un groupe :

Type d’utilisateurs :

par exemple : lp, apache, … => limiter l’accès des applications sur les fichiers

Fichiers importants :

Le fichier /etc/passwd

Il suit la chaîne suivante :

login:passwd:pid:gid:gecos:homedir:shell

Le fichier /etc/group

Il suit la chaîne suivante :

group:passwd:gid:logins

Le fichier /etc/shadow

Il suit la chaîne suivante :

login:passwd:last:min:max:inactif:expire:drapeau

inactif : durée d’inactivité “légale” d’un compte

Gestion d’utilisateurs, groupe et mots de passe (mode assisté)

On fait les commandes suivantes :

Utiles

Pour les utilisateurs :

Sur les fichiers :

Compilation du noyau

Installation

Pour installer son noyau il faut :

wget http://domaine.com/noyau.tar.gz
cd /usr/src/linux2.X

Compilation du noyau

Compilation du noyau :

make clean && make dep && make image

Compilation des modules :

make module

Installation :

make install

Architecture de réseau sous UNIX

Uniquement pour des réseaux de confiance (pas très sécurisé, voire pas du tout).

Solution X-Window

L’objectif est de pourvoir à un ensemble d’utilisateur un accès réparti à leurs données.

Serveur (fichiers, etc.)


	Client X11
 
        +----+
        |    |-------- Client
       /|    |<br/>
      / |    | <br/>
     /  +----+  <br/>
  Client	Client
(Serveur X11)

Il y a deux façons pour se faire :

X11 est le protocole standard client/serveur (graphique) d’UNIX. Pour s’y connecter on utilisera les sockets (via TCP/IP).

X-Window s’est inspiré du travail de Rank Xerox nommé WIMP( = Window, Icons, Menus, Pointer).

Un des clients indispensable à un serveur X est le Window Manager qui gère le déplacement des fenêtres.

Contrôle d’accès

Deux méthodes :

Semaine prochaine nous utiliserons la seconde méthode.

Démarrage d’un terminal X

Côté client : XDMCP (X Display Manager Control Protocol).

XDMCP dispose de 2 modes :

Avantages

Inconvénients

NFS / NIS : solution distribuée

Partage des fichiers avec NFS (Network File System)

Architecture client / serveur : le client veut les fichiers, le serveur les donne. Comme les fichiers sont un peu partout, chaque machine est à la fois client et serveur.

Le serveur exporte des répertoires (/etc/export) vers machines nommées explicitement via leurs IPs.

Le client monte ses répertoires (des sytèmes de fichiers de type NFS).

La sécurité vient seulement des identifiants … donc si on accède avec une machine en tant que ROOT, NFS croit qu’on a tout les droits sur les fichiers.

NFS, côté serveur

3 démons permettent à NFS de tourner :

NFS peut tourner en UDP ou en TCP.

La vérification des droits d’accès se fait en 2 temps :

1 exemple de ligne dans /etc/exports

/CDROM-ro,access######130.79.92.15,anon0

NFS, côté client

Commande manuelle :

mount serveur:/rep /point_de_montage

Paramètres d’écriture dans NFS

Options pour l’export de fichiers :


Les démons côté client :

L’authentification par uid => aucune sécurité

La commande exportfs -a permet de (ré)-exporter toutes les entrées de /etc/exports.

NIS, Network Information Service

L’objectif est de centraliser les mots de passe.

Tout est dans ce fichier : /etc/nsswitch.conf ; c’est l’ordre d’authentification.

NIS a été crée par SUN sous le nom de YellowPages mais BT (Britisch Telecom) avait déjà déposé le nom.

Authentification système à plat contravenant à LDAP.

Architecture client/serveur

Pour un accès rapide, la base de données est construite avec les fichiers ASCII du système : /etc/passwd et /etc/shadow.

Pour éviter un trou de sécurité, il faut bloquer l’accès à la commande permettant de voir les mots de passe chiffrés.

Les fichiers sont donc hachés au format [n|g]dbm (n ###### new, g gnu).

Sur le serveur on va créer un domaine et des sous domaines, mais rien à voir avec les domaines réseaux DNS.

+::::::

Ce code dit d’aller sur le serveur NIS pour s’authentifier (centralisation de l’authentification)

NYS : corrige les failles de sécurité

NIS+ : adapté aux réseaux de grande taille

NIS côté serveur démon ypserv éventuellement utilisé conjointement avec TCPwrappers comme pour NFS

Sécurité : /var/yp/secuevents Configuration : /etc/ypserv.conf Commande pour le peuplement de la base : ypinit-m (prend les trois fichiers nécessaires, les prépare, les mélanges, etc et peuple la base de données)

ypinit utilise un makefile spécifique : /var/yp/Makefile

Modifier les mots de passe : yppasswd

NIS, côté client

Commande démon ypbind

Fichier de configuration : yp.conf (nom de domaine puis adresse IP du serveur)

Étapes supplémentaires :

ypcat : affichages des tables en ASCII

ypmatch : toutes les infos de la personne

Système de fichiers

Microsoft :

FAT (File Allocation Table)

FAT12, FAT16, FAT32, VFAT

| Boot | options | Table d’allocation 1 | Table d’allocation 2 | Répertoire racine | Bloc | Bloc | … | … |

FAT16 : Adresse sur 1- bits => 2^16 clusters –> FAT dispose de 2 puissance 16 cases.

Taille de la FAT : 2x2^16 = 128Ko (va contenir une suite d’addresses)

Organisation du répertoire racine

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 |

  1. Nom de fichier sur 8 octets
  2. Extension sur 3 octects
  3. Attributs sur 1 octets
  4. Réservé sur 10 octects
  5. Heure sur 2 octets
  6. Date sur 2 octets
  7. Adresse du premier bloc, sur 2 octets
  8. Taille, sur 4 octets

NTFS (New Technology File System)

Vient de NT3.1 en 1993

Inconvénients :

Tableau comparatif des différentes FAT et de NTFS

^ ^ FAT 12 ^ FAT 16 ^ FAT 32 ^ NTFS ^ | Taille max de fichiers | 32 Mo | 2Go (95) 4Go (NT) | 4Go | 16To | | Nombre max de fichiers | 4086 | 65 536 |4 177 290 | 4 294 967 295 | | Taille max de volume | 32 Mo | 2Go 4Go | 32Go(+)| 256 Tb | | Taille max nom de fichiers | 8.3 | 8.3 | 8.3 ou 255 | 8.3 ou 255 |

Sous UNIX

| Boot | Super | Block | Informations d’allocations | Liste des i_noeuds | Bloc | Bloc2 | … | … | Bloc |

Structure d’une inode

| Mode | Proprio | | Taille en octets || | Dates || | Groupe | Liens | | Taille en blocs de 512 octects || | Flags || | Adresse en bloc de données ||

sous EXT2 –> 15

Adressage en bloc de données

| 3 Adresse direct | | 7 | | 17 | Cette table x15 | 8 | | Adressage simple indirection| | Table indirection | | Triple indirection |

Histoire de SGF

Comparatif

^ ^ Ext2 ^ Ext3 ^ Ext4 ^ ReiserFS ^ | Taille max d’un fichier | 2To | 2To | 2To | 8To | | Nombre max de fichiers | 536 870 912 | idem | ? (trop grand) | 4294 967 293 | | Taille max d’un volume | 4To | 4To | 1024 ^ 2 To | 16 To |

Les fichiers

mount de dir type options

dev: /dev/sdxy où x = lettre de l’alphabet du DD et y le numéro de partition dans la table de partition dir: point de montage type: ext2,vfat,… options: ro, rw, uid, gid, defaults, …