Introduction

Dans la course effrénée du gain de place tout en gardant la puissance, j’ai fais l’aqcuisition l’année dernière d’une machine Zotac ZBOX MA760. Bien que cette machine me corresponde tant en connectique qu’en gain de place, la puissance n’était pas au rendez-vous.

Certes le Zotac MA760 fait ce qu’il faut sous GNU/Linux, mais avec son CPU AMD FX-7600P et sa Radeon R7, il ne suivait pas bien. Quand bien même avec 16Go de RAM et un SSD, lancer des applications était pénible. Ça fonctionne bien pour de l’affichage ou de la vidéo, mais pour développer ou jouer, faut pas en attendre grand chose.

Ayant dépensé à l’époque 590€ pour cet appareil, je décidais cette année de mettre un peu plus dans une machine (après avoir vendu le Zotac). J’ai donc fait l’acquisition d’un Intel NUC Skull Canyon NUC6i7KYK pour 800€ (SSD + mémoire vive comprise). Je vais donc faire une description rapide de ce que cet ordinateur renferme puis vous partager mes impressions sur cet outil.

Apparence du Skull Canyon avec vue du devant et légèrement du côté, tête de mort incrustée visible sur le capot

Description du produit

Ce bijou contient :

  • Intel Core Skylake i7-6770HQ (4 cœurs, 8 threads de 2.60Ghz à 3.50Ghz)
  • Intel Iris Pro Graphics 580
  • 8 canaux via HDMI
  • Carte Wi-Fi Intel Wireless-AC 8260, 802.11ac
  • Bluetooth 4.0
  • en façade :
    • 2 x USB 3.0 dont 1 prise à supercharge
    • I / O Audio Casque Microphone
    • Capteur Infrarouge
    • Lecteur cartes SDXC
  • à l’arrière :
    • 2 x USB 3.0
    • 1 x USB 3.1 Type C / Thunderbolt (génération 3)
    • 1 x HDMI 2.0
    • 1 x Mini DisplayPort 1.2
    • 1 x RJ45
    • 1 x Audio Toslink

Note : La machine permet de choisir disque SSD et mémoire vive. Pour mon usage il content un disque SSD de 256Go et 8Go de mémoire vive.

Mes impressions

Cette fois - et contrairement au Zotac ZBOX MA760 -, le carton contenant l’appareil fournit également les visses avec le support permettant d’accrocher son ordinateur à l’arrière d’un écran plat.

J’ai donc procédé à la mise en place et je remarque que :

  • le bureau (celui en bois sur lequel je travaille) est désormais plus spacieux. Je vais enfin pouvoir rajouter des piles de paperasse à la place :-),
  • brancher son casque/micro (ou clé USB) n’est pas pratique : j’ai rajouté des rallonges pour ces 2 prises entre l’arrière de l’écran et mon bureau (ça reste ordonné et ne transgresse pas l’esthétique de mon plan de travail).

À l’installation d’ArchLinux :

  • c’est un plaisir d’utiliser l’UEFI et le FastBoot pour démarrer en peu de temps,
  • le bluetooth et la carte wifi sont reconnus directement,
  • et pour la carte graphique, les paquets libva-intel-driver et mesa suffisent.

À l’utilisation :

  • ça dépote grave ! Sérieusement, je ne sais pas comment j’ai tenu sous un AMD FX-7600P. Le P à la fin devait être pour “c’est la Plaie”,
  • l’environnement de bureau est plus fluide,
  • lancer des jeux se fait de manière aisée. C’est même agréable. Ce n’est pas un PC Gamer, mais ça vaut le coup, rien que pour se détendre,
  • l’USB de type supercharge a résolé les problèmes que je rencontré avec un périphérique externe. J’en suis ravi, moi qui croyait que ledit périphérique était cassé ;),
  • d’ailleurs la prise USB Thunderbolt permettrait de brancher quelque chose comme un Razer Core, c’est à dire une carte graphique externe. L’ordinateur est donc évolutif via ce biais. D’ici 1 an ou 2, ça sera parfait si mes besoins en jeu augmentent,
  • et l’appareil est bien plus silencieux que le Zotac ZBOX MA760.

Ainsi, à comparer, je préfère l’Intel NUC6i7KYK à mon Zotac MA760. Clairement.

Conclusion

Si je devais résumer cet outil de travail fort intéressant, je dirais : puissance, discrétion et connectique emballée dans un petit paquet à l’arrière de son écran. Un beau cadeau de 800€ à commander au Père Noël !